
Je ne sais pas ce qui me touche dans cette histoire. Je crois qu'elle me fait vaguement penser à Beethoven... L'image de l'homme qui transcende son infirmité et s'acharne contre le sort. Un Beethoven guerrier dont le sort s'est joué violemment sur une période plus courte.
Et je crois aussi que je suis intrigué par le fait que le nom de Colin-Maillard soit passé à la postérité grâce au jeu en plein air que l'on connaît tous. Ce jeu est aujourd'hui réservé aux enfants, mais il fut pendant un temps le jeu libertin par excellence. Les jeunes femmes y trouvaient un prétexte parfait pour pouvoir effleurer le visage de leurs amants. Mais ce jeu restait tout de même bien innocent...
On était loin du guerrier Flamand qui, les yeux crevés, massacrait ses ennemis au maillet en frappant plus ou moins au hasard. Je crois qu'on appelle ça "l'ironie du sort".
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