
Elle a les cheveux courts, la peau claire et douce.
Son cœur est sensible comme un papillon de n-u-i-t.
Se promener parmi ces formes mystérieuses, s’imprégner de leurs cadences, bien ob-ser-ver.
Et parcourir ce visage, ces recoins, ces contours, ces re-li-efs…
Deviner son caractère, ses pensées.
Les premiers mots arrivent…
« Tu t’appelles ? »
Etre captivé par le mouvement gracieux des lèvres qui répondent
« V… »
Mais ne pas comprendre, n’avoir rien e-n-t-e-n-d-u.
Papillonner, s’attirer soi-même dans la gueule du loup.
Peut-être parce que perdu. Peut-être…
Finir par se noy-er.
Mourir une nouvelle fois.
Tout comme la première fois…
Les mêmes douleurs si familières, dans ces angles morts de mon corps…
Les gratter en vain. Et partout, sans réfléchir.
Fumer ? Pourquoi pas !
L’attente ne sert à rien. Il me faut alors agir !
Mais se retourner encore et encore dans ces draps humides de larmes que les sentiments ont formé tout autour de moi.
Puis un cri dans le froid résonne.
C’est fini !
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